Vous pouvez travailler dur toute votre vie sans jamais atteindre vos rêves — parce que le travail seul ne garantit pas le succès, il faut aussi stratégie, réseau et parfois chance.

Tu sais ce qu’on nous a répété toute notre putain de vie ? « Travaille dur, et tu y arriveras. » Sérieusement ? Quelle blague. C’est comme filer une pelle à quelqu’un et lui dire de creuser jusqu’au trésor, sans lui filer la carte. Devine quoi : tu vas juste finir crevé, les mains en sang, et toujours fauché. Parce que bosser comme un taré, sans savoir où creuser, sans qui appeler quand tu tombes sur un os, sans même vérifier si le trésor existe encore, c’est littéralement courir un marathon… dans la mauvaise direction.

Le taf, c’est nécessaire. Bien sûr. Mais ce n’est qu’un morceau du puzzle. Si tu veux vraiment décoller, il te faut plus qu’une pioche. Il te faut un plan. Il te faut des alliés. Et, ouais, parfois un coup de bol. Mais attends : le coup de bol, tu peux le provoquer. Comment ? En étant là où ça se passe. En disant oui aux opportunités avant même d’être prêt. En allant serrer des mains, même si t’es introverti. En demandant ce que tu veux, sans t’excuser d’exister.

Tu veux un exemple ? Regarde ceux qui ont percé dans leur domaine. Ce ne sont pas forcément les plus doués, mais les mieux connectés, les plus visibles, les plus audacieux. Ton talent, tout seul, c’est comme une pépite d’or planquée au fond de la mine. Génial, mais personne n’en profite. Ce qu’il te faut, c’est la ramener en surface, la montrer, la négocier, la transformer.

Construis le jeu au lieu de juste y jouer.

Arrête de croire qu’il suffit de jouer le jeu pour gagner. Non. Les règles sont truquées. Alors fais tes propres règles. Développe une stratégie : qui a ce dont tu as besoin ? Qui peut t’ouvrir les portes ? Comment peux-tu leur apporter de la valeur avant de demander ? Parce qu’on donne rarement aux mendiants, mais on investit volontiers dans les bâtisseurs.

Concrètement, ça veut dire quoi demain matin ? Ça veut dire arrêter de bosser en silence. Ça veut dire envoyer ce message LinkedIn que tu repousses depuis 6 mois. Ça veut dire prendre ce café avec ce gars du secteur, même si t’as la trouille. Ça veut dire oser demander une augmentation, un partenariat, une collaboration. Parce que personne ne va venir sonner à ta porte pour te filer ton rêve sur un plateau.

Et la chance, alors ?

Ah, la chance. Le truc qu’on adore accuser. Mais tu veux la vérité ? La chance, c’est l’excuse des passifs. La chance, c’est l’opportunité qui croise quelqu’un de prêt. Alors prépare-toi. Sors. Bouge. Parle. Tente. Tu crées ton propre alignement des planètes.

Imagine-toi dans 5 ans, là. T’as pas juste bossé dur. T’as bossé intelligent. T’as construit un réseau. T’as multiplié les coups d’essai. T’as pris des refus en pleine tronche, mais t’as continué. Et maintenant ? Tu regardes en arrière et tu réalises que c’est pas la sueur seule qui a payé, mais ta capacité à jouer plusieurs cartes à la fois.

Alors ouais, bosse dur. Mais surtout, bosse malin. Parle aux bonnes personnes. Va là où ça se passe. Et arrête d’attendre que ça tombe tout cuit.

Parce que sinon, tu vas juste creuser… encore… et encore… et finir enterré dans ta propre tranchée.

Guido SAVERIO