Nous avons un temps limité sur terre, ne le gaspillons pas pour des futilités

Tu touches un point profond et universel. Il est vrai que la vie est brève et précieuse, pourtant beaucoup de gens se laissent entraîner par des sentiments négatifs comme l’orgueil, la jalousie ou la haine. Ces émotions sont souvent le reflet de souffrances, de peurs, ou d’un manque de compréhension de soi et des autres.

L’orgueil peut naître de l’insécurité, du besoin de prouver sa valeur à soi-même et aux autres. La méchanceté peut être une réaction à la douleur intérieure, une façon de se protéger ou de se venger des blessures subies. La jalousie découle souvent de l’insatisfaction avec soi-même, du sentiment d’être incomplet. La rancune et la haine viennent de blessures non guéries, de ressentiments accumulés. Enfin, l’égoïsme résulte parfois d’une peur de manquer, d’une croyance que pour survivre, il faut se protéger à tout prix, même au détriment des autres.

Ces comportements, bien qu’autodestructeurs, sont souvent des réponses instinctives à un monde perçu comme hostile ou injuste. Il est vrai que, face à l’impermanence de la vie, il est triste de voir tant d’énergie gaspillée dans des conflits, des compétitions inutiles ou des guerres intérieures. Nous oublions parfois que nous sommes tous ici pour un temps limité et que la paix, l’amour et la bienveillance pourraient enrichir notre passage sur Terre.

Trouver un sens plus élevé, cultiver la compassion et le pardon, autant envers soi-même qu’envers les autres, permettrait de briser ces cycles de négativité. Reconnaître notre vulnérabilité commune pourrait créer plus de liens et moins de divisions. La vie, dans son essence, est trop courte pour se perdre dans des futilités, et pourtant, le chemin vers cette conscience est un voyage que chacun fait à son rythme.

GUIDO SAVERIO