De nos jours, la peur de l’engagement est une réalité partagée par beaucoup. Qu’il s’agisse de relations amoureuses, d’engagements professionnels ou même de simples promesses à long terme, cet état d’esprit semble de plus en plus prévalent. Mais pourquoi cette peur persiste-t-elle, et comment la surmonter pour retrouver confiance et épanouissement ?
Les raisons derrière la peur de l’engagement
- La peur de perdre sa liberté
Beaucoup redoutent que s’engager ne signifie renoncer à leur indépendance. Cette peur est souvent liée à une perception exagérée de l’engagement, vue comme une prison plutôt qu’un choix enrichissant.Exemple concret :
Antoine, 34 ans, préfère maintenir des relations courtes. Il craint que s’il s’engage, il perde la liberté de voyager seul ou de vivre selon ses propres règles. Pourtant, à chaque rupture, il ressent une profonde solitude. - La peur de répéter des échecs passés
Les expériences douloureuses laissent des traces. Certaines personnes hésitent à s’engager de nouveau, de peur de revivre des déceptions similaires.Exemple concret :
Julie, après un divorce difficile, a décidé de ne plus se remettre en couple. Chaque fois qu’une relation devient sérieuse, elle se retire pour éviter de subir une nouvelle trahison. - Les attentes sociétales
Dans un monde où l’on valorise l’indépendance et l’immédiat, l’engagement peut être perçu comme un frein à l’accomplissement personnel. Beaucoup craignent de ne pas pouvoir concilier ambitions personnelles et engagement.Exemple concret :
Karim, jeune cadre dynamique, hésite à s’engager dans une relation sérieuse. Il craint que cela ne le ralentisse dans sa carrière et ses objectifs de vie.
Comment surmonter la peur de l’engagement
1. Redéfinir l’engagement comme un choix, non une obligation
Plutôt que de le voir comme une perte de liberté, considérez l’engagement comme une décision consciente qui enrichit votre vie. La liberté et l’engagement ne sont pas incompatibles. Ils peuvent coexister si l’on choisit un chemin aligné avec ses valeurs.
Action concrète :
Rédigez une liste des choses que vous aimez dans votre indépendance. Ensuite, imaginez comment un engagement pourrait non seulement préserver ces éléments, mais aussi les amplifier.
2. Travailler sur les blessures passées
Identifiez les échecs précédents et comprenez qu’ils ne définissent pas votre avenir. Avec l’aide d’un professionnel ou d’un proche de confiance, explorez vos peurs pour mieux les apaiser.
Action concrète :
Julie a commencé une thérapie pour dépasser la peur liée à son divorce. Elle a aussi participé à un atelier de développement personnel sur la confiance en soi.
3. Faire de petits engagements progressifs
Au lieu de plonger directement dans une situation qui vous semble effrayante, commencez par des engagements plus simples et évolutifs.
Action concrète :
Antoine a décidé de participer à des activités de groupe où il devait s’engager à présence régulière. Petit à petit, il a réalisé que l’engagement ne signifiait pas perdre sa liberté.
Conclusion
La peur de l’engagement est naturelle, mais elle ne doit pas dicter votre vie. Avec une réflexion honnête, un travail personnel et des petites étapes progressives, il est possible de surmonter cette peur et de trouver un équilibre entre engagement et liberté.
Guido SAVERIO
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