Tu sais ce qui est flippant ? Ce n’est pas de manquer de temps. Ce n’est même pas d’être débordé. Non, le vrai cauchemar, c’est de te réveiller un jour, de regarder autour de toi, et de réaliser que chaque putain de minute de ta vie a été dictée par les attentes des autres. Tes parents voulaient que tu fasses des études ? Tu l’as fait. Ton boss veut que tu sois dispo H24 ? Tu l’es. Tes potes t’entraînent dans des soirées où t’as même pas envie d’aller ? Tu y vas. Et toi, dans tout ça ? Sérieusement, t’es où ?
Chaque fois que tu dis « oui » à ce que tu ne veux pas vraiment, tu dis « non » à ce que tu désires profondément. C’est pas une jolie phrase Pinterest. C’est une putain de vérité. Et devine quoi ? Ce « non » silencieux, il s’accumule. Jusqu’au jour où tu te retrouves piégé dans un job que tu détestes, une relation tiède, une vie fade… et tu te demandes comment t’en es arrivé là.
Prends le volant ou reste passager
Imagine ta vie comme une bagnole. Si t’es pas au volant, quelqu’un d’autre le sera. Et crois-moi, il va pas t’emmener où tu veux aller. Il va rouler où ça l’arrange, lui. Prioriser, c’est pas être égoïste. C’est mettre ton cul derrière le volant. C’est choisir tes destinations, tes arrêts, tes détours. Sinon ? Bah, tu finis à Tristesseville avec un ticket aller-simple.
👉 Exemple concret : T’es au taf. Ton collègue te refile un dossier « urgent ». Mais t’as déjà ton planning blindé. Tu dis quoi ? Pose tes limites. Dis non. Propose une autre deadline. Défends TON agenda. Parce que si tu laisses passer, demain c’est la DRH, puis ton boss, puis tout le monde qui piétine ta to-do.
Les petites batailles qui font les grandes victoires
Pas besoin de renverser ta vie en un claquement de doigts. Commence petit. Chaque fois qu’on te demande un truc ? Pause. Réfléchis. Est-ce que ça sert TES objectifs ou seulement les leurs ? Dis non plus souvent. Et surtout, dis oui en conscience.
Tu veux écrire ce bouquin ? Bloque du temps pour ça. Tu veux te remettre au sport ? Priorise ce créneau avant de dire oui à l’apéro du vendredi. Parce que personne, PERSONNE, va te tendre sur un plateau le temps qu’il te faut. C’est à toi de le prendre.
Rêve grand, agis maintenant
Et la meilleure partie ? Quand tu commences à choisir tes priorités, tu ressens une puissance de dingue. T’as l’impression de reprendre ta vie, pièce par pièce. Tu retrouves ton énergie. Tu dors mieux. Tu kiffes tes journées. Tu te surprends même à dire : « Putain, j’ai enfin du temps pour moi. »
Et là, tu comprends : le vrai luxe, c’est pas l’argent. C’est le contrôle de ton agenda.
Alors ouais, ça va déranger. Tu vas déplaire. Certains vont te traiter d’égoïste. Mais dis-toi bien : les gens qui profitent de ton absence de limites sont les premiers à se plaindre quand tu les poses. C’est bon signe.
Arrête d’être dispo pour tout le monde, tout le temps. Commence à être dispo pour TOI. Parce qu’au fond, tu sais déjà ce que tu veux. T’as juste jamais pris le temps de l’écouter.
Et si tu veux éviter de finir sur le banc de touche de ta propre vie… reprends les rênes maintenant. Pas demain. Pas « quand t’auras le temps ». MAINTENANT.
Guido SAVERIO
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