Tu veux réussir, briller, exceller… mais y’a un truc qui te bloque. Un truc que personne ne veut vraiment affronter : la nullité. Oui, cette première étape foireuse, maladroite, où t’as l’air d’un clown qui fait du breakdance sans musique. Et c’est justement là que tout commence. Parce que si t’acceptes pas d’être mauvais au départ, tu t’interdis d’être bon un jour.
Le mythe du talent instantané
Les mecs qui cartonnent n’ont pas été bons du premier coup. Messi à 4 ans, c’était juste un gamin avec un ballon. Steve Jobs a été viré de sa propre boîte avant de la faire renaître de ses cendres. Et pourtant, on veut tous croire à cette idée magique du talent inné.
La réalité ? C’est du sang, de la sueur, et surtout beaucoup de moments où tu te dis : « Putain, j’suis vraiment nul. » Mais si t’acceptes cette nullité, si tu l’embrasses, alors tu lui coupes l’herbe sous le pied. Tu deviens libre d’apprendre.
Le pouvoir d’être ridicule
La vérité, c’est que t’as trop peur du regard des autres. Faire une présentation pourrie, publier un texte bancal, galérer à apprendre une langue… T’as peur que les gens se foutent de ta gueule. Mais est-ce qu’ils le feront vraiment ? Peut-être. Est-ce que ça a une importance ? Absolument pas.
Le ridicule ne tue pas. Il forge. Regarde les stand-uppers : ils se prennent des fours devant des salles entières avant d’exploser. Regarde ton pote qui a testé dix sports différents avant de devenir bon dans un. Chaque échec est un putain d’investissement pour l’avenir.
Fous-toi la paix et avance
Arrête de t’auto-flageller. Tu ne vas pas passer de débutant à expert en un claquement de doigts. Au début, tout est inconfortable. C’est comme mettre un jean trop serré : tu te sens con, mais au bout d’un moment, tu t’habitues et tu finis par le porter avec style.
L’astuce ? Mets-toi au défi d’être mauvais. Prends du plaisir à voir tes erreurs comme des marches vers la compétence. Accepte d’avoir l’air d’un amateur et reste obsédé par l’amélioration, pas par le résultat immédiat.
L’avantage caché : moins de pression, plus de progression
Quand tu acceptes d’être mauvais, tu supprimes la pression. Tu deviens un explorateur, pas un juge de ta propre incompétence. Et ça, c’est la clé : au lieu de rester paralysé par la peur d’échouer, tu avances. Un pas à la fois.
Rappelle-toi : tous ceux qui réussissent ont été nuls avant d’être bons. Y’a pas d’autre chemin. Alors, ose. Sois mauvais. Sois ridicule. Mais surtout, continue. Parce que la seule chose pire que d’être mauvais, c’est d’avoir trop peur pour commencer.
Guido SAVERIO
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