Tu as déjà eu cette sensation étrange d’être dans une vie qui ne t’appartient pas vraiment ? Ce sentiment sourd que quelque chose cloche, que tu fais tout ce qu’on t’a dit de faire—mais que, bordel, ça ne résonne pas avec toi ? T’inquiète, t’es pas fou. T’es juste en train de réaliser que le moule dans lequel on t’a fichu depuis gamin est peut-être un peu trop étroit pour toi. Et c’est une putain de bonne nouvelle.
Le bonheur aseptisé : une illusion bien vendue
On nous bassine avec l’idée du bonheur prêt-à-consommer. Fais des études, trouve un boulot stable, achète une maison, fonde une famille, et surtout, surtout, ne fais pas trop de vagues. Mais personne ne te dit que ce bonheur-là, c’est un costume taille unique qui ne va à presque personne. Ça gratte, ça serre, et ça finit par t’étouffer. Tu préférerais crever étouffé sous un oreiller de conformité ou respirer l’air libre, quitte à te prendre un bon coup de vent dans la tronche ?
La douleur de l’authenticité vaut mieux que le confort du faux
Oser sortir du cadre fait peur. C’est comme plonger dans l’océan sans bouée : tu te demandes si tu vas couler ou nager comme un poisson libre. Mais voici la vérité crue : la douleur de ne pas être en phase avec soi-même est bien pire que celle d’essayer et d’échouer. Parce qu’au moins, si tu échoues, c’est à toi que tu devras des comptes. Pas à une société qui ne sait même pas que tu existes.
Comment s’en libérer concrètement ?
- Fais le tri : Quels aspects de ta vie sont véritablement à toi et lesquels sont des obligations imposées ?
- Expérimente : Arrête d’attendre le moment parfait. Essaye des trucs, échoue, recommence. C’est ainsi qu’on se trouve.
- Assume tes choix : Oui, certaines personnes ne comprendront pas. Mais elles ne vivent pas à ta place, alors pourquoi leur laisser le volant ?
La vérité, c’est qu’il vaut mieux être un marginal heureux qu’un robot dépressif. Alors, choisis l’inconfort de l’authenticité plutôt que la prison du conformisme. Parce qu’au bout du compte, c’est ta vie, pas une réplique générique.
Si cet article t’a parlé, partage-le. Peut-être qu’il réveillera un autre esprit en hibernation.
Guido SAVERIO