Stop à l’obsession de l’optimisation de soi

Tu veux devenir la meilleure version de toi-même ? Génial. Mais attends une seconde… c’est quoi exactement cette « meilleure version » ? Une machine de productivité, une encyclopédie vivante, un moine zen sous stéroïdes ? Parce que soyons honnêtes, cette obsession de l’optimisation de soi commence à ressembler à une course sans ligne d’arrivée. Toujours plus efficace, toujours plus performant, toujours plus… fatigué.

L’illusion du « plus, c’est mieux »

On nous vend du « hack » à tout-va : hack du sommeil, hack de la concentration, hack du bonheur. Mais si être humain consistait à optimiser chaque seconde de sa vie, on serait tous des robots. Et pourtant, on continue à s’auto-presser comme un citron, à croire que si on ne réussit pas à lire trois livres par semaine, à méditer 20 minutes par jour et à démarrer une routine matinale à 5h du matin, on est un loser. Spoiler alert : c’est faux.

Vivre, c’est pas une to-do list

Et si on remplaçait l’optimisation par la présence ? Juste être là, pleinement, sans chercher à maximiser chaque moment. Imagine : boire un café sans penser à ton prochain réunion. Rire avec un pote sans analyser si cette relation est « productive ». Lire un livre pour le plaisir, pas pour « engranger des connaissances ».

L’imperfection, c’est sexy

La vraie magie, c’est pas d’être parfait. C’est d’assumer ses incohérences, de s’accorder le droit d’être paresseux, bordélique, humain. Parce qu’au fond, ce qu’on cherche tous, c’est pas d’être des super-héros, mais juste d’être bien. Et parfois, être bien, c’est accepter de ne pas toujours être « mieux ».

Guido SAVERIO