Comment arrêter de PROCRASTINER ?

La procrastination est le fait de remettre à plus tard une tâche ou une action qui devrait être accomplie, souvent en préférant des activités moins importantes mais plus agréables ou faciles. C’est un comportement commun qui peut toucher tout le monde à différents moments. Cependant, lorsqu’il devient un schéma récurrent, il peut avoir des conséquences négatives, notamment sur la productivité, la gestion du temps, et le bien-être mental.

Causes principales de la procrastination :

  1. Peur de l’échec ou de l’imperfection : Certaines personnes remettent les tâches à plus tard par crainte de ne pas bien faire ou d’être critiquées.
  2. Manque de motivation : Si une tâche paraît ennuyeuse ou sans intérêt personnel, il est plus difficile de s’y atteler.
  3. Surcharge cognitive : Lorsque la tâche semble trop complexe ou trop importante, on peut se sentir dépassé et opter pour l’évitement.
  4. Recherche du plaisir immédiat : Le cerveau humain tend à favoriser les récompenses immédiates plutôt que celles à long terme, donc il est facile de choisir des activités divertissantes plutôt que celles qui demandent des efforts.
  5. Mauvaise gestion du temps : Ne pas savoir organiser son temps ou ne pas avoir de plan précis peut conduire à la procrastination.

Conséquences de la procrastination :

  • Stress accru : Remettre à plus tard des tâches importantes peut entraîner du stress, surtout à l’approche des échéances.
  • Baisse de la qualité du travail : En travaillant dans l’urgence, on risque de produire un travail de moindre qualité.
  • Sentiment de culpabilité : La procrastination peut engendrer un sentiment de culpabilité ou de frustration envers soi-même.
  • Impact sur la confiance en soi : Plus on procrastine, plus on peut douter de ses capacités à gérer les choses efficacement.

Comment lutter contre la procrastination ?

  1. Découper les tâches : Fractionner une tâche en petites étapes rend celle-ci moins intimidante.
  2. Utiliser des méthodes de gestion du temps : Des techniques comme la méthode Pomodoro (travailler 25 minutes, puis faire une pause de 5 minutes) peuvent aider à rester concentré.
  3. Éliminer les distractions : Créer un environnement propice à la concentration en limitant les distractions (téléphone, réseaux sociaux).
  4. Se fixer des objectifs clairs et réalistes : Savoir ce que l’on doit accomplir et établir un plan d’action.
  5. Récompenser ses progrès : S’accorder des petites récompenses pour chaque étape franchie peut encourager la motivation.

La procrastination est un comportement complexe lié à de multiples facteurs psychologiques. Avec des efforts ciblés, on peut adopter de meilleures habitudes de travail et réduire cette tendance.



Les questions puissantes peuvent être des outils efficaces pour prendre conscience des raisons de la procrastination et y remédier. Elles permettent de réfléchir sur les obstacles internes, les motivations, et d’amorcer des actions concrètes. Voici quelques exemples de questions qui peuvent aider à sortir de la procrastination :

Questions de prise de conscience :

  1. Pourquoi est-ce que je remets cette tâche à plus tard ?
    • Cette question aide à identifier les blocages émotionnels (peur de l’échec, perfectionnisme, ennui).
  2. Qu’est-ce que je ressens à l’idée de faire cette tâche ?
    • Met en lumière les émotions sous-jacentes (anxiété, frustration) qui conduisent à la procrastination.
  3. Quelles sont les conséquences de ne pas agir maintenant ?
    • Permet d’évaluer les répercussions possibles à long terme sur sa vie personnelle, professionnelle, ou émotionnelle.
  4. Qu’est-ce que je fuis en procrastinant ?
    • Cette question encourage à identifier les causes profondes du blocage (crainte d’être jugé, peur de l’inconnu, etc.).

Questions pour clarifier les objectifs :

  1. Pourquoi cette tâche est-elle importante pour moi ?
    • Permet de se reconnecter à la signification et à l’importance de l’action à accomplir, renforçant ainsi la motivation.
  2. Quels bénéfices vais-je obtenir en accomplissant cette tâche ?
    • Aide à visualiser les récompenses et avantages à court ou long terme.
  3. Quelle est la première étape, aussi petite soit-elle, que je peux accomplir maintenant ?
    • Décompose la tâche en actions plus accessibles, réduisant le sentiment d’être dépassé.
  4. À quoi ressemblera mon état d’esprit une fois que j’aurai terminé cette tâche ?
    • Encourage à imaginer le soulagement ou la satisfaction qui découleront de l’action accomplie.

Questions pour passer à l’action :

  1. Qu’est-ce que je peux faire en 5 minutes pour avancer sur cette tâche ?
    • Crée une impulsion pour commencer, même avec de petites actions, en réduisant l’ampleur perçue de la tâche.
  2. Comment puis-je rendre cette tâche plus agréable ou plus motivante ?
    • Aide à trouver des moyens de rendre l’activité plus engageante, par exemple en y associant des récompenses ou en modifiant son approche.
  3. De quoi ai-je besoin pour me lancer ?
    • Identifie les ressources ou l’aide nécessaire (informations, temps, outils, soutien) pour passer à l’action.
  4. Qu’est-ce que je me dis qui me freine, et comment puis-je changer cette pensée ?
    • Fait prendre conscience des croyances limitantes (ex. “C’est trop difficile” ou “Je ne vais pas y arriver”) et permet de les remplacer par des pensées plus constructives.

Questions sur la gestion du temps et des priorités :

  1. Quelle est ma priorité principale en ce moment ?
    • Aide à recentrer l’attention sur ce qui compte vraiment et à éviter les distractions.
  2. Si je devais choisir une seule chose à accomplir aujourd’hui, quelle serait-elle ?
    • Simplifie la charge mentale en se concentrant sur une seule tâche à la fois.
  3. Quel impact aurait une petite avancée aujourd’hui sur mon bien-être ?
    • Encourager à prendre conscience de l’importance de chaque pas, même petit, vers la réalisation d’un objectif.

Questions de réflexion après action :

  1. Qu’ai-je appris sur moi-même en accomplissant cette tâche ?
    • Cette question renforce l’apprentissage personnel et la capacité à surmonter la procrastination à l’avenir.
  2. Qu’est-ce qui a fonctionné aujourd’hui pour m’aider à avancer ?
    • Permet d’identifier les stratégies efficaces à réutiliser pour d’autres tâches futures.

Conclusion :

Ces questions permettent de passer de la passivité à l’action en instaurant une réflexion active sur les freins et les motivations. Elles poussent à l’introspection, aident à organiser les priorités, et facilitent l’adoption de nouvelles habitudes qui favorisent la productivité.

GUIDO SAVERIO