On m’a dit que la gentillesse paie et je l’ai été… mais l’humain m’a marché dessus.

Tu sais ce qu’on t’apprend depuis gamin ? « Sois gentil, souris, fais plaisir aux autres, et la vie te le rendra. » Eh ben laisse-moi te dire un truc brutal : dans le monde réel, les gens s’essuient les pieds sur les gentils comme sur un paillasson Ikea à 5 balles. Ce n’est pas que la gentillesse est mauvaise, non. C’est que la gentillesse sans respect, c’est une condamnation à mort sociale. Et pendant que toi, tu donnes tout, eux prennent tout. Parce que l’humain, mon ami, l’humain sent la faiblesse comme un requin sent une goutte de sang à 2 kilomètres.

Le syndrome du paillasson

À force de vouloir être aimé de tout le monde, tu deviens personne pour tout le monde. Tu ne poses pas de limites, tu dis oui quand tu penses non, tu souris alors que tu crèves de rage à l’intérieur. Résultat : les autres te respectent autant qu’une pub YouTube non skippable. T’as beau donner ton temps, ton énergie, ton cœur… en retour tu récoltes des miettes et des excuses bidons.

Exemple concret : ce collègue à qui tu rends service 15 fois et qui t’oublie le jour où tu galères. Ou cette relation où tu fais 90% du taf émotionnel pendant que l’autre s’envoie des mojitos avec ses potes.

De la gentillesse badass

Écoute bien : la gentillesse, c’est pas tendre l’autre joue comme une victime. C’est savoir dire « non » sans trembler. C’est imposer ton respect avant d’offrir ton amitié. C’est être capable de foutre quelqu’un dehors de ta vie si son énergie pue le manque de reconnaissance.

Pratique simple : avant de dire oui à quelqu’un, demande-toi : « Est-ce que je me respecte en acceptant ? » Si la réponse est non, tu dis non. Point barre. Ton temps est précieux, traite-le comme un putain de coffre-fort blindé.

Ce que tu gagnes immédiatement

Tu vas voir, dès que tu poses tes limites clairement, tu récupères quelque chose d’inestimable : la paix intérieure. Les gens commencent à te traiter avec plus de respect. Ceux qui t’exploitent ? Ils dégagent. Ceux qui restent ? Ils valent vraiment la peine. Tu cesses de courir après l’amour des autres et tu t’offres, enfin, l’amour de toi-même.

Le rêve qui t’attend

Imagine : tu te lèves le matin, serein. Pas de sms culpabilisants, pas de collègues profiteurs, pas de relations toxiques qui te siphonnent l’âme. Tu choisis qui entre dans ton monde. Tu es le gardien de ton royaume. Pas un esclave qui distribue des tickets gratuits pour monter à bord.

Ouais, ça demande du courage. Mais putain que ça en vaut la peine.


Guido SAVERIO
DES VÉRITÉS QUI DÉRANGENT

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