Tu crois que t’es la priorité des autres ? Réveille-toi. Même ta mère, même ton mec, même ta meilleure pote… ils pensent d’abord à eux. C’est pas qu’ils t’aiment pas, non. C’est juste que l’humain est câblé comme ça : l’instinct de survie avant l’instinct d’altruisme. Et c’est pas négatif. C’est la vie. Mais voilà le problème : toi, tu vis comme si les autres allaient te sauver, te devancer, penser à ta place. Spoiler alert : personne vient. Tu veux que ça change ? Arrête de croire qu’on va t’applaudir juste parce que t’es là.
Regarde autour de toi. Celui qui décroche la promo, c’est celui qui a osé demander. Celle qui attire l’attention, c’est celle qui s’est mise en avant, même maladroitement. Les autres, les gentils, les discrets, les « j’attends qu’on me remarque » ? Ils restent sur le banc. Parce que pendant que tu te demandes si c’est le bon moment, les autres prennent le moment. Tu n’es pas le centre du monde. Mais tu peux devenir le héros de ton propre putain de monde.
Le pouvoir de dire : « Moi d’abord » (et pourquoi c’est pas égoïste)
On t’a appris que penser à toi, c’est égoïste. Bullshit. Penser à toi, c’est poser tes limites. C’est dire non. C’est refuser de te plier aux besoins des autres juste pour pas déranger. Et devine quoi ? Quand tu le fais, tu montres aux autres que tu t’estimes. Et les gens respectent ceux qui se respectent. Exemple concret : au taf, t’es toujours dispo, toujours arrangeant ? Résultat : on t’en donne plus, pas parce qu’on t’aime, mais parce que t’es pratique. Commence à dire non. Tu verras. Ça surprend, mais ça élève.
Un conseil ? Cette semaine, dis non à au moins trois trucs que tu ferais par pur réflexe de « faire plaisir ». Trois petits « non » qui vont te libérer un temps fou. Tu verras : le monde continue de tourner, et toi, tu commences enfin à avancer.
Le vrai rêve : être choisi… parce que t’as osé te choisir d’abord
Tu rêves qu’on te voie, qu’on te reconnaisse, qu’on t’aime pour qui tu es. Mais tant que toi-même tu fais pas ce choix… personne le fera. C’est comme tendre un verre vide en espérant qu’il se remplisse tout seul. Choisis-toi. Remplis ton verre. Les autres viendront boire après. Le résultat immédiat ? Plus de clarté. Moins de bullshit. Tu attires les gens qui respectent tes limites, au lieu de collectionner ceux qui profitent de tes failles.
Ose dire : « Moi d’abord. » Pas parce que les autres comptent pas. Mais parce que toi aussi, tu comptes. Et si tu te choisis pas… personne le fera pour toi.
Alors vas-y. Lève-toi. Reprends ta place. Décide que t’as pas besoin qu’on te valide pour avancer. Les autres penseront toujours à eux ? Bien sûr. Mais maintenant, toi aussi.
Guido SAVERIO
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