Et si l’injustice frappait à votre porte ?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi tant de gens détournent le regard face aux injustices, tant qu’elles ne les touchent pas personnellement ? C’est un peu comme si la maison du voisin brûlait, et qu’on se disait : « Ce n’est pas la mienne, pourquoi m’inquiéter ? » Mais le feu, voyez-vous, ne s’arrête pas aux clôtures. L’injustice fonctionne de la même manière : elle se propage, insidieuse, et un jour, elle pourrait bien frapper à votre porte.

L’indifférence : un confort temporaire

Ignorer les injustices, c’est facile. On pense gagner en tranquillité, préserver sa paix intérieure. Mais en réalité, c’est comme marcher sur des braises en espérant ne jamais se brûler. Imaginez : aujourd’hui, c’est votre collègue qui subit une discrimination au travail. Vous n’intervenez pas, pensant que ce n’est pas votre affaire. Demain, ce sera peut-être vous qui ferez face à une décision injuste. Et à ce moment-là, qui se lèvera pour vous ?

Les petits gestes qui changent tout

Agir contre l’injustice ne signifie pas forcément descendre dans la rue avec une pancarte. Parfois, il suffit d’un mot, d’un regard, d’un soutien discret. Vous voyez quelqu’un être maltraité dans les transports ? Un simple « Ça va ? Besoin d’aide ? » peut tout changer. Au bureau, un collègue est mis à l’écart ? Invitez-le à déjeuner, montrez-lui qu’il n’est pas seul. Ce sont ces petites actions qui, mises bout à bout, créent un véritable bouclier contre l’injustice.

Pourquoi agir vous rend plus fort

En défendant les autres, vous bâtissez un monde plus juste, pour vous et pour ceux que vous aimez. Vous vous entourez d’un réseau de solidarité, où chacun sait qu’il peut compter sur l’autre. Vous développez votre courage, votre empathie, et vous devenez un acteur du changement. Et croyez-moi, il n’y a pas plus grande satisfaction que de savoir qu’on a fait la différence.

Alors la prochaine fois que vous serez témoin d’une injustice, demandez-vous : « Et si c’était moi ? » Car l’indifférence n’a jamais protégé personne.

Guido SAVERIO